Tatiana, c’est la lectrice qui m’a fait un vocal à 22h sur Instagram pour me faire entendre dans quel état je l’avais laissée à la fin de mon premier roman « Les Inséparables ». J’ai salué son courage de postuler en tant qu’Ambassadrice de « Corps de l’âme » et je m’en suis voulue, après avoir lu sa chronique. Elle montre pourtant qu’il y a des instants, des expériences à traverser, parfois, pour lire un livre. Et je suis très reconnaissante qu’elle ait pu l’exprimer. En attendant, sa sensibilité m’a bouleversée. Et sa magnifique photo aussi.
Voici la chronique de Tatiana:

« J’avais découvert la plume de Stéphanie il y a deux ans avec Les inséparables. Ce roman avait été un véritable coup à l’âme tant il m’avait émue.
Ce deuxième roman, qui se déroule dans le même univers, ne nous laisse pas en reste… vous avez besoin de pleurer ? Lisez Stéphanie Manitta.
Très honnêtement… j’ai moins apprécié ce roman que le premier. Toujours très honnêtement, celui-ci m’a pourtant encore plus émue… mais alors, que s’est-il passé ?
C’est simple: les thèmes abordés sont trop proches de mes traumas, de mes sentiments passés ou actuels, de mes démons. Automutilation, idées noires, mauvaise estime de soi… et j’en passe : tout n’a pas à être écrit noir sur blanc en public.
J’ai souffert profondément durant cette lecture qui m’a pris des mois, parce qu’y plonger, c’était me confronter à moi-même. Je n’avais pas le recul suffisant et nécessaire pour faire face aux souffrances des personnages et cela crée un fossé entre eux et moi.
Ce roman, je compte le relire… quand j’irai mieux. Avec du recul et de la force. Je donnerai leur chance à tous ces jeunes en souffrance, ces jeunes en résilience… mais à l’heure actuelle, j’en suis incapable.
Pourtant, ils le méritent autant que Stéphanie. Alors je vous invite très sincèrement à leur donner vie, à les lire et relire, à les pleurer, chérir, consoler. »

