
Chers amis des mots,
On se retrouve comme promis pour une approche plus micro sur une thématique liée à mon entreprise (et à ma vie d’autrice) : la saisonnalité.
Des saisons à l’écriture
J’en parle dans mon Bilan ci-dessus : il y a quelques années, j’ai observé que les saisons avaient un impact sur mon fonctionnement global de travail. À titre d’exemple : mon flow d’écriture, la force et le besoin d’écrire viscéral qui en découlent, débutent aux premiers retours du soleil, vers février.
J’en profite pour préparer le projet en éditant un genre de plan, à partir des idées que j’ai notées çà et là, au fil du temps. Il est rare que je choisisse un projet « récent » dans mon esprit ; souvent, il traîne dans ma tête depuis plusieurs années et a eu le temps de grandir, de maturer. À partir de ce recul, le plan me permet de dresser la ligne principale de rédaction du roman.
Du tronc au chemin
Cette ligne peut s’apparenter au tronc d’un arbre, chemin vers lequel je vais revenir lorsque je sens que je m’égare. Car oui, mes personnages me font régulièrement des surprises, en me suggérant des interactions non prévues, ou des éléments de leur passé qui n’ont pas été notés dans leur fiche… C’est ça, la magie ! Mais pour que le récit tienne la route en publication, ce que j’aime désormais appeler mon synopsis de travail me guide, même si je l’agrémente au fur et à mesure avec de nouveaux éléments.
Du chemin aux saisons
Pour en revenir au tronc du sujet (vous suivez ?), cette saison d’écriture dure, en général, jusqu’au mois de juillet. Aux premières grosses chaleurs, mon flow s’évapore pour laisser place à l’été. Le mois d’août est mon milieu d’année, un moment où je vais faire le point sur les saisons écoulées et où je vais avoir envie de créer autrement. Je vais alors plutôt me diriger vers de la peinture, de la musique, ou de l’écriture d’articles, comme je suis en train de le faire là.
Ainsi, c’est vers cela que nous allons gaiment : des sujets d’analyse de parcours, de petits textes sans prétention, des moments d’échange. En 2024, en plus, j’apprends particulièrement à me nourrir de l’été, plutôt qu’à m’en plaindre (ce que j’ai fait toute ma vie jusqu’ici). Pour le moment, ça marche. À l’instant où j’écris ces lignes, je me dis que je pourrais bien apprécier prendre un peu d’avance sur des contenus de ce type, plus intimes, et à la fois plus complets sur des notions difficiles à explorer sur Instagram.
Des saisons au concret
En parlant d’analyse, et comme promis, je vais partager avec vous quelques chiffres concernant Littera’Louve et ma vie d’autrice. J’essayerai, à chaque fois, de coller un maximum à la thématique abordée. Certaines données pourront revenir, sous des angles différents, dans amener une perspective nouvelle à chaque fois.

Quant au Budget 2024, il a été basé sur un business plan effectué avant le début de mon activité, en automne 2023.
Outre le fait de voir concrètement que c’est la dèche (et qu’heureusement que j’ai des économies), on peut constater plusieurs choses ici :
- Proportionnellement, j’ai légèrement plus vendu de prestations Littera’Louve d’avril à juin (T2) que de janvier à mars (T1). Pourtant, j’attendais plutôt des inscriptions en février-mars, étant donné la période de lancement.
Ici, je me suis trompée sur la saisonnalité des gens. Je pensais que mars était source de motivation pour beaucoup de monde, mais je pense que les gens en question étaient plus motivés à sortir qu’à écrire. - Les ventes de prestations collaboratives représentent un atelier d’écriture commun avec une amie, sur le thème du Tarot. Je gagne donc évidemment la moitié des bénéfices totaux.
- Les ventes directes de livres sont élevées, car j’ai participé à plusieurs évènements littéraires, dont « Glissement de plumes » en février, le Salon du Livre de Genève début mars (qui a participé à la moitié des revenus), et le Salon du Livre au Château tout début juin. J’ai aussi (un peu) vendu en numérique, avec la réédition de mon premier roman.
Je pense que les ventes de juillet, août et septembre seront plus basses pour plusieurs raisons : d’abord, les gens sont en vacances, et surtout il n’y a pas d’évènements littéraires prévus pour moi, à part fin septembre. - J’aurai certainement plus de revenus au troisième trimestre qu’au deuxième, car de belles choses de préparent pour Littera’Louve fin août, début septembre 2024.
- J’ai en revanche déjà dépassé mon objectif de ventes de livres pour cette année et j’en suis très heureuse, surtout que la sortie du troisième comptera pour cette année, avec le crowdfunding.
Dites-moi ce que vous pensez de ce premier article sur le bilan de mon premier semestre d’indépendante. Et aussi si vous attendez d’autres éléments pour ce type de contenu. 😉
À bientôt entre nos lignes. ♥
