
Chers amis des mots,
On se retrouve pour la fin de mon premier semestre en entrepreneuriat. Et pour conclure cette série, avant que la suivante n’arrive pour le deuxième, j’avais envie de parler d’avenir.
Du vécu au constat
Que ce soit sur le plan professionnel ou personnel, Littera’Louve m’a appris énormément de choses durant ce premier semestre. Il y a eu encore bien des échecs à encaisser durant le second, mais j’ai déjà pu faire quelques ajustements sur mes ressentis et mes besoins au mois de juin 2024.
Ce fut entre autres le cas sur la production de contenu, dont j’ai longuement étudié les effets sur mon esprit, mon cœur, et mon corps. Vous allez me dire que je vais trop loin… Pourtant, c’était ma réalité : être énormément sur les réseaux à écrire des posts pour vendre m’a fait du mal.
Grâce à mes observations, ainsi qu’au mentorat lié à ma stratégie de communication (établis par Agence FRED), j’ai pu mettre en place une fréquence et une intention de création pour stopper l’hémorragie. Mais avant cela, il m’a fallu poser les choses à plat, dans l’idée de les accepter.
Du constat à l’acceptation
Ouvrir suffisamment les yeux pour voir la réalité telle quelle, c’est une chose. Arriver à lui faire face pour se dire « OK, on en est là et je n’ai pas le choix, c’est traversé » en est une autre. C’est pourtant le travail que j’ai réussi à faire en combinant thérapie, coaching et mentorat sur la communication.
Il m’a fallu accepter plusieurs choses, durant six mois : l’échec de mon premier lancement en mars, le fait que j’aie été harcelée et brimée en tant qu’adulte, et le fait d’avoir tout mon temps pour faire ce que j’aime (oui, c’est positif, mais il faut l’accepter aussi, quand on sort de 10 ans de salariat).
J’ai aussi dû accepter que je ne suis pas productrice de contenu mais écrivaine et accompagnante, et que dans ces deux « statuts » se mélangent mes émotions, mon vécu, mes compétences, ainsi qu’un monde qui va extrêmement mal (sur lequel j’ai très peu d’influence à large échelle).
De l’acceptation à la valorisation
Une fois ces éléments constatés, affrontés, et acceptés, il m’a fallu trouver en chaque thème des points positifs. Notre nature humaine nous poussant sans arrêt à voir le négatif, ce n’est pas un exercice facile… Surtout qu’on valorise peu l’échec, dans nos sociétés occidentales.
J’ai donc traversé (encore) un processus de déconstruction et pris l’habitude de pratiquer un maximum la gratitude pour parvenir à une réflexion saine : chaque échec est un apprentissage. Bon, ensuite, je me suis calmée en m’accordant quand même le droit d’être triste… faut pas pousser !
Eh oui, parce que valoriser, trouver du grain à moudre, rebondir, ça demande énormément d’énergie. Celle-là, surtout quand on encaisse les refus/défaites/reproches, elle n’est pas facile à trouver. Ainsi, avouer et se répéter qu’on fait de notre mieux, même si le mieux c’est « rien », c’est aussi se valoriser. ♥
De la valorisation à l’action
Au moment où j’écris cet article, il s’est passé bien plus de choses que durant ce premier semestre. J’ai encaissé d’autres échecs, subi d’autres problèmes personnels (notamment de santé), et j’ai dû en plus valoriser le fait que le mois de septembre m’ait roulé dessus. Dur dur…
On en reparlera, mais ce que je voulais dire dans cet article plus court que les autres, c’est qu’il est essentiel de faire de nos défauts une force pour gagner en énergie. Du moins, c’est ce par quoi j’ai dû passer moi pour avancer et imaginer l’avenir sous un angle différent. Sous mon angle.
Je suis du genre mono-idée, c’est à dire que, lorsque je suis certaine de vouloir aller là, je ne peux plus changer d’avis avant un petit moment. En plus, j’ai quelques difficultés à gérer le changement… autant vous dire que le monde actuel me va moyen et que les œillères ne tombent pas facilement.
Il m’a fallu six mois pour faire les ajustements nécessaires à ma reconstruction, à un regain de mana (les geeks comprendront), ainsi qu’à l’élaboration d’une entreprise qui me corresponde. Dans mon cas, c’était très court, et je suis fière d’avoir pu agir plus rapidement que d’habitude.
Cette reprise de souffle a donné de l’air à mes poumons et à mon cerveau pour étoffer ma réflexion en me donnant des bases solides. Le but : encaisser le tsunami qui s’annonçait. Si je n’avais pas vécu, constaté, accepté et valorisé tout ce qui m’est arrivé, j’aurais certainement perdu pied.
Je n’irais pas jusqu’à dire que je me suis transformée en sirène, mais peut-être que je suis passée des brassières en plastique à la nage du chien, avec l’étape intermédiaire de me laisser flotter sur le dos quand c’est nécessaire. Mon corps m’en a remercié, ma santé mentale aussi. Et ça, c’est top !
Il va y avoir du changement ces prochains mois sur le site et sur blog. Je vais revenir avec de grosses thématiques, des analyses poussées, parfois sourcées, afin d’approfondir certains sujets. J’espère que vous serez au rendez-vous. N’hésitez pas à vous abonner pour ne rien manquer. ♥
Pensez à partager un maximum pour soutenir mon travail. Puis, dites-moi ce que vous pensez de ce dernier article sur le bilan de mon premier semestre d’indépendante. 😉
À tout bientôt entre nos lignes. ♥
