
Ce baiser.
p. 77
Ç’aurait dû être moi. Je suis dégoûtée et je me sens bête. Alors que j’avais envie de lui prouver que je ne suis plus la fillette qu’il voit toujours, j’ai aujourd’hui l’impression d’être encore plus jeune. De n’être qu’une gamine, ridicule, minuscule et sans intérêt. Et je déteste par-dessus tout cette sensation. C’est comme une chute.
Chers amis des mots,
Parfois, on pense lire une romance toute simple, slow burn, dans un contexte banal et genevois. C’est ce qui m’est arrivé en achetant “Petite” à Elisa Alberte l’année passée, au Salon du Livre de Genève. Mais… ce roman, c’est bien plus que ça. Si si, je vous jure ! 🤭
Pour avoir lu la toute première version de sa saga “Quand je respire”, j’ai vu une réelle transformation de la plume. On reconnaît toujours la patte fluide d’Elisa, avec cette fois une touche supplémentaire d’expérience, d’envie de fournir une histoire avec un début, un milieu et une fin sur un seul Tome. 😁
Mon visage arrive à peine à la hauteur de ses omoplates, mais je le serre le plus fort possible. Ses doigts s’enchaînent aux miens posés sur sa poitrine.
p. 121
Combien de temps restons-nous ainsi ? Je n’en ai aucune idée. Mais je ne dis rien pendant toute la durée de notre étreinte, pendant que ses épaules sont secouées de sanglots.
C’est la seule et unique fois où j’ai vu Tobias pleurer.
Dès le début, je me suis attachée à Lya et Tobias, dans leur lien amical si fort, dans leur enfance innocente, et leurs échanges au fil des ans. Petit à petit, la relation change, et leur écart d’âge (énorme à l’échelle de bambins ou d’adolescents) va les séparer malgré eux. Puis Tobias va vivre un drame qui les transformera tous les deux. 😢
Leurs retrouvailles en tant qu’adultes révèlent des thèmes profonds, tels que des questionnements sur l’adolescence, les changements, le deuil, la loyauté. Tout ça saupoudré d’action (je ne m’y attendais pas !) et enrobé d’un réalisme (et de recherches) très plaisant. J’ai adoré les références musicales et les scènes de couple qui donnent envie de tourner les pages. 😍
– Tu profites de la pluie, Petite ?
p. 341
J’aime tellement l’entendre m’appeler ainsi. C’est comme si toute notre histoire était concentrée dans ce surnom.
– Il faut te sécher, tu vas tomber malade.
Il fait mine d’aller chercher nos linges, mais je le retiens.
– Pas tout de suite.
Je tire sur son bras alors il se retourne pour me faire face à nouveau. Je m’approche, lâche son poignet, et passe mes mains derrière son cou. Je me hisse sur la pointe des pieds et lui chuchote à l’oreille :
– Danse avec moi sous la pluie…
Bref, je me suis laissée embarquée, tant par le style, que par les protagonistes. Les personnages secondaires ne sont pas en reste du tout, ils alimentent parfaitement Lya et Tobias en délivrant des caractères forts (je pense à Titia surtout) et des personnalités marquées (#teamcisco, ouais xD). Et puis, point important : j’ai aimé trouver ma Genève, celle dans laquelle j’évolue et vis depuis 34 ans maintenant. 💜
Si vous avez envie de visiter, n’hésitez pas, c’est une belle introduction, agrémentée de cette touche d’originalité que l’autrice sait nous fournir à coup d’histoire d’amour choupinette comme tout. C’est ma copine, oui, mais je ne dis pas ça pour lui faire plaisir. Il y a du talent là-dessous, alors ne passez pas à côté ! Moi, je file acheter le prochain. 😉
Ma note Livraddict (18/20)
Connaissez-vous cet ouvrage ? J’attends vos avis en commentaire. 😘


Il est dans ma pile à lire et j’ai hâte de le sortir cette année !
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Je pense que tu vas beaucoup aimer. 🥰
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Je pense aussi ! J’ai déjà adoré Tu n’étais pas prévu !
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