Chers amis des mots,
Voilà un bon moment que je suis allée au Salon du Livre de Paris. C’était le 17 mars 2018 et jamais je n’aurais imaginé que cette journée tournerait dans ce sens-là. Je ne sais pas vraiment faire court, alors j’espère que vous aimez lire… 🙂
Ce devait être une simple visite. Je m’y suis rendue en fin de matinée et, évidemment, j’ai pris deux exemplaires du livre « Demain j’arrête » de Gilles Legardinier, car je savais qu’il passait par-là pour des dédicaces. Je n’avais pas encore pris la peine de me déplacer pour des auteurs et comme j’allais voir un ami, je me suis dit que ce serait l’occasion. Je n’ai pu visiter que quelques stands, avant de me mettre à faire la queue à 13h50 pour un autographe. J’ai fortement échangé avec les jeunes femmes derrières qui, comme moi, devenaient folles au bout de 3h d’attente, mais qui n’ont pas abandonné. Profitant de l’occasion pour recevoir la visite d’autres amis français que je devais rencontrer depuis des années et mon chéri étant un dévoué chevalier qui m’a soutenue tout du long, les 6h d’attente me semblent finalement bien loin aujourd’hui.
Je me suis alors retrouvée en face de lui, de Gilles à la bonne mine, malgré ces nombreuses heures de travail. Tout impressionnée, j’ai débuté de lui raconter que « Demain j’arrête » avait une signification particulière pour moi, car c’est le livre que j’ai lu après 4 ans sans lire un livre pour moi. Je m’attendais à un homme très proche de ses lecteurs, mais j’ai été toute décontenancée quand il m’a demandé : « Pourquoi n’avez-vous pas ri pendant 4 ans ? ». En réalité, c’était un malentendu ; avec le stress, j’ai mal compris. Du coup, je l’ai corrigé : « Ah non, lu, pas ri ! J’ai d’ailleurs beaucoup ri, en lisant ce livre ! » et lui de renchérir : « Ah oui, il ne faut jamais arrêter de rire ! ».
Puis j’ai rougi et encore rougi, tout en expliquant que nous repartions le lendemain, parce que nous venions de Genève. Et là, Gilles s’est figé : « Vous êtes venus de Suisse exprès pour me voir ? J’en suis tellement touché, merci ! ». J’ai vu dans ses yeux toute l’émotion à laquelle il faisait référence. Puis il a commencé à dédicacer mes livres et m’a finalement posé une question : « Que faites-vous après la fermeture du Salon ? ». Je lui ai dit que nous allions manger avec les amis qui m’attendaient légèrement plus loin. Et lui renchérit encore : « Alors… je ne veux pas que cela pose problème à vos amis, vraiment, allez leur demander. Mais j’organise un dîner lecteurs après. Ça vous dirait de venir, s’ils sont d’accord ? Je n’aimerais pas qu’ils vous en veuillent. ».
Dans ma tête, ça donnait « YAAAAA » et j’ai sollicité mon amoureux pour qu’il aille vite demander la « permission » à mes amis, pendant que je restais figée devant Gilles, encore plus rouge que le sol du Salon. Puis mon homme est revenu et m’a dit : « C’est tout bon, ils sont d’accord. » et Gilles m’oriente vers son épouse, pour qu’elle nous transmette les coordonnées de l’endroit. Tout aussi folle de la voir, elle pour qui cet auteur généreux a griffonné des mots pleins d’affection à la fin de ce livre génial, je lui ai dit : « Je suis aussi trop heureuse de vous rencontrer ! ». Toute douce qu’elle est, Pascale a ri, m’a remerciée pour notre venue et m’a tendu le billet avec l’adresse.
Toute la soirée m’a réservé encore quelques surprises, que je garderai pour moi (parce que j’ai plus qu’aimé ce moment privilégié). J’ai pu adresser encore quelques mots à d’autres lectrices présentes ce soir-là, dont la vraie Juliette Franquet et échanger des paroles précieuses avec Gilles. J’avais lu beaucoup de choses à son sujet, mais rien ne vaut ce face à face si tendre, si drôle, si sincère. Il m’a émue, les gens qui l’entourent aussi et je souhaite à quiconque d’avoir la chance que j’ai eue ce jour-là. Parce qu’il est exceptionnel par ce qu’il écrit, ce qui nous émeut, mais surtout par l’humanité et l’attitude humble qu’il a su conserver, au-delà de son succès.
J’espère que mes longues confessions ne vous ont pas dérangés. Pour conclure, je partage avec vous la photo qu’il m’a accordée avec plaisir. Et je retourne à l’écriture du roman qu’il m’a encouragée à écrire parce que, pour lui : « Le temps qu’on passe à écrire n’est jamais perdu. ». ♥
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