Chers amis des mots,
« Le parfum des grandes vacances » de Thibault Prugne m’est tombé dessus. Sorti en octobre 2019 aux Éditions Margot, je n’en attendais pas des miracles, surtout que je ne lis jamais de romans graphiques. Mais peut-on seulement catégoriser ainsi cet album magnifique ? En rédigeant cette chronique, je me suis abonnée au profil Instagram de l’auteur ; je vous laisse ainsi une chronique bien trop courte, parce que j’en ai perdu mes mots… Et je ne sais malheureusement pas dessiner. À la base, j’ai offert ce livre aux filles de ma meilleure amie. Sur le trajet pour les rencontrer, j’ai lu et admiré ce travail extraordinaire. Je l’ai racheté pour moi. Encore un coup de cœur… ♥
Retrouvez la micro-chronique complémentaire ici : À venir…
Bref synopsis personnel : C’est l’histoire de Pépé Léon à travers les yeux de Louise. Elle le décrit comme un homme bourru, puis se prend d’affection pour ses bizarreries, jusqu’à les transformer en souvenirs impérissables.
Sujet/Résumé : D’abord la douceur des traits m’a touchée, puis la poésie des phrases du résumé m’a conquise. C’est court, efficace, ça transpire la nostalgie. 6/6
Narration/Dessin : Si peu de texte dans cet ouvrage aux proportions particulières. Mince, grand et pourtant si idéalement constitué.
Les mots sont simples et ramènent quiconque au passé qui est le sien. L’auteur nous fait traverser la vie de cette protagoniste en nous plongeant dans un été aux couleurs d’automne. C’est la nature, les photos, une drôle de maison. Un style bien à lui que je découvre et dont j’ai envie de me délecter encore. 6/6
Ambiance et Environnement : C’est un livre à lire à voix haute, à raconter. Un ouvrage pour se souvenir que, malgré le monde qui se meurt, il y a toujours de la vie quelque part. Cet endroit, c’est chez Pépé Léon. 6/6
Personnages : Pépé Léon n’est pas comme mon Grand Soleil. Néanmoins, sa moustache, son côté bougon, sa sensibilité m’ont rappelé qui il était durant toute mon enfance. Je l’ai retrouvé le temps de cette lecture, de cette contemplation. Il était là, à côté de moi. Rien que pour cela, je veux remercier Thibault Prugne.
Louise est moins attachante, or c’est à travers ses mots et ses photos que nous découvrons qui son grand-père est et j’ai trouvé cela très touchant. J’ai beaucoup pleuré, surtout à la fin. Parce que je me suis souvenue que certains moments peuvent être éternels grâce à l’art. Ça m’a fait du bien au cœur.
J’aurais adoré un album uniquement sur Louise et Gaspar. Est-ce au programme ? 5.5/6
Fin surprenante ? Si la fin n’est pas imprévisible, elle est poignante. Car elle nous rappelle ces mots qu’on ne dit pas ou trop tard. Pas de leçon de morale superficielle, on contemple à nouveau un magnifique paysage chargé de nostalgie. 5.5/6
Moyenne : C’est un album à découvrir absolument, enfants comme adultes. Parce qu’on a tous au fond de nous le visage de quelqu’un dont on aimerait se rappeler avec douceur. La tendresse : ce sentiment que le temps laisse derrière lui après les coups de la douleur. 5.8/6
Lisez-vous des romans graphiques ou des albums pour enfants ? Avez-vous lu « Le parfum des grandes vacances » ? Si non, pensez-y, vous ne serez pas déçus.
À très bientôt entre nos lignes. ❤
Un avis sur « Le parfum des grandes vacances – Thibault Prugne »