Chers amis des mots,
J’ai acheté « Je peux très bien me passer de toi » de Marie Vareille aux Éditions Charleston sur les conseils de mon amie Andreia… Et j’ai mis un temps fou à le lire ! Dans l’intervalle, j’ai découvert la chaîne YouTube de l’auteur, vidéos dans lesquelles j’ai ADORÉ me plonger. Marie Vareille et moi partageons la même vision de l’écriture, et tant ses encouragements que ses astuces ou ses avis lecture m’ont donné envie de la découvrir entre ses lignes. Bilan : je ne regrette pas de m’être lancée sur son deuxième roman, j’ai passé un excellent moment. 😊

Bref synopsis personnel : C’est l’histoire de Chloé et Constance, deux femmes aux vies et aux expériences très variées. Désespérées par leurs vies amoureuses désastreuses, elles se rencontrent dans un groupe de lecture passent alors un marché, qui les propulsera hors des sentiers qu’elles connaissent.
Mots couchés dans mon carnet : Les phrases sont courtes, dynamiques et nous plongent directement dans la sensorialité. On « sent » tout de suite ce qu’il se passe.
Je trouve l’alternance entre le journal de Constance et la narration simple de Chloé. Cette narration permet de discerner la nuance entre les caractères des protagonistes. On comprend leurs décalages rapidement. Le récit commence fort, on a envie de savoir la suite.
Durant tout le livre, je me sens proche des deux jeunes femmes, pour plein de raisons différentes. Proche de Chloé et de son amour pour l’écriture, la vocation, ainsi que son malaise face aux mamans. Or, je me sens moins proche d’elle lorsqu’elle parle des « filles cassées ». Le mystère sur sa « faute » dans sa relation de couple reste entier une bonne partie du bouquin.
Je me sens aussi proche de Constance, au niveau relationnel.
Je sens l’aisance de l’auteur à décrire les paysages, à faire des descriptions fantastiques. C’est un passage drôle et plaisant, quand Chloé arrive dans la vieille maison.
Le passage avec la mamie qui a des soucis de mémoire est très touchant. Ça me donne envie de poursuivre.
Quand la « faute » de Chloé est révélée, elle me surprend et me fait du bien à la fois. Ça change. J’apprécie que ce ne soit pas l’homme le « mauvais bougre », qu’une reconstruction après une rupture soit grise, sans coupable fixe.
Les p. 143 à 154 sont très drôles. XD J’aime bien Constance. Elle est bizarrement plus humaine, plus attachante que Chloé à certains moments. L’humour de Constance me permet de mieux accrocher au bouquin, elle aère le récit dans les moments plus lourds émotionnellement.
Bon, je n’ai rien dit… La solitude de Chloé me brise le cœur, même si c’est elle qui « a merdé ».
Virginie aussi est attachante, même si elle est plus secrète, discrète. Vincent est arrogant, bienveillant à la fois et déguisé derrière son histoire familiale étrange, qui mérite d’être élucidée.
Les passages qui suivent avec Mamie Rose sont terriblement tristes, je suis en larmes. Là où la virée à Londres est très marrante, je passe un bon moment.
La p. 235 me fait penser à ma propre expérience de la perte d’un être cher (mon Grand Soleil). Et elle me rappelle ma description de ce genre de moments dans mon premier roman. ♥
P. 246 : je glousse à la réponse de Vincent. XD
Je trouve une petite blague limite à la p. 269, je ne sais pas quoi en penser, même si j’ai ri. xD
La révélation d’un certain secret explique tout le comportement de Vincent et Virginie, je trouve cela bien amené.
Je trouve la résolution du conflit entre Guillaume et Chloé… étrange. Quelque chose me gêne, je ne sais pas pourquoi.
Constance et son regard avec Hans Schmidt, ça m’a fait rire. 😛
Ce que dit Vincent p. 327. ♥
La fin est gnian gnian… comme je les aime. 😊
Résumé : 5/6
Narration : 5.5/6
Ambiance/Environnement : 6/6
Personnages : 5/6
Fin : 5/6
Moyenne : 5.3/6
Entre l’humour de Constance et le désespoir de Chloé, ce livre m’a fait vivre des montagnes russes émotionnelles inédites. Je vous conseille de le lire pour ses descriptions, sa sensorialité, et les pics de larmes ou de rire qu’il a provoqués en moi. Je n’y connais rien en vins (d’ailleurs pardon pour la photo qui est peut-être une insulte à Bordeau xD), mais je trouve que ce bouquin est un bon cru pour un second roman. 😊
Vous ai-je donné envie de lire « Je peux très bien me passer de toi » ? Appréciez-vous les romances oscillant entre humour et tragédies ? Quelles sont vos préférées ? Avez-vous lu ce livre ? Si non, allez-y sans trop hésiter.
À très bientôt entre nos lignes. ❤